HISTOIRE
Du
Comté de la roche
De saint hippolyte
Pour jouir d’un merveilleux spectacle et de toute la beauté du site le touriste doit pas un beau jour d’autonne, gravir, deux heures après le lever du soleil la cible majestueuse qui domine la ville aux couches. Parvenu au bord d’un rocher taillé à pic du côté de la vallée et surmonter d’une croix érigé par. Monsieur le comte amédée beneyton, a l’extrémité de sa propriété de la saussaye de Fleurry, le voyageur qui a suivi des chemins faciles et ombragé, est témoin d’un spectacle vraiment grandiose. Le brouillard annoncele pendant la nuit, couvre tout le pays d’un vol blanc présente absolument l’illusion d’un lac immense dérobant au regar d étonnant de la ville et les trois vallées qui l’entourent bientôt, le soleil, en s’élevant perce le brouillard de flèches lumineuses, le las ensemble s’écoulait et forme un fleuve au cours majuscule ; un paysage accidenté se dessine avec une variété est une richesse qui redouble admiration. Trois vallées étroites apparaissent au fond dure, sinueuse, arrosée d’eaux transparentes et habillées par un amphithéâtre de montagne qui représente le sommets pittoresque et le flanc marqueté d’herbe verte, de hètre et de sapin. Les premières sensations tiennent un peu de l’effroi. Là, c’est plu à jeter en cet endroit privilégié les grands accidents qui étonnent d’abord les yeux, qui les charment ensuite, et élevant l’âme ravie vers le créateur.
La petite ville de Saint-Hippolyte, qui remonte à une époque antérieure au XIe siècle, n’a presque plus de traces de son passé. On pourrait le comparer à ces personnages marquants, dont l’histoire a conservé le souvenir et qui, après avoir été mêlé à tous les événements de leur temps, guerres, triomphes ou revers, se sont retirés dans pour leur terres pour y vivre sans se soucier désormais des grandeurs et des agitations d’ici bas. Ce qui autorise cette comparaison, c’est que Saint-Hippolyte, pendant sept siècles, résidence des familles illustres, boulevard du comté de la, capitale du val-d’ajoie et de la franche- montagne, plus tard chef-lieu d’un district, puis d’une sous-préfecture, n’est plus aujourd’hui qu’un modeste chef-lieu de canton ; on n’y chercherait en vain quelques pan de mur rappelant son ancienne importance stratégique. Les remparts de Saint-Hippolyte ont été rasés, les fossés comblés, c’est à peine si l’on découvrent les traces de ses murailles. Les quatre tours de son enceinte, trois ont entièrement disparu ; on ne retrouve de la quatrième que la basse, devenu un modeste kiosque dans le jardin de Monsieur Auguste prélot. Ce jardin appartenait, avant la révolution aux dames ursulines, cette tour fut la prison seigneuriale du comte de de la Roche ou la geôle municipale de Saint-Hippolyte, des anciennes habitations il reste, toutefois, un spécimen remarquable par la puissante construction de ces étages en surplomb et par ces dispositions intérieures encore l’empreinte des caractères du passé ; cette maison est située en face de l’hôtel de ville et fait l’angle de la rue qui aboutit à la route de saulce. L’hôtel des comtes de la Roche n’existe plus, on ignore même où il était bâti.
Selon, dans le sol de l’ancien couvent des ursulines, on trouve encore une sorte de cave ou de casemate, sur la porte de laquelle on croit reconnaître les armes de la maison de la Roche, ce qui fait supposer que cet emplacement était celui de l’hôtel de ses comtes : l’abbé Richard le dit dans sa monographie de maiche, malheureusement il n’appuie cette assertion d’aucune preuve. Avant l’ouverture, sur la gauche du Doubs, de la route de soulce et de vaufrey, la ville n’avait que de entrées, l’une au nord, l’autre au midi ; de ces deux portes, jadis protégées par deux tours, on ne retrouve aucune trace. Je ne sais quel voyageur a dit avec humour : quand une ville de province possède une grande rue, méfiez-vous : le plus ordinairement il y a que celle- là. Cette observation s’applique à Saint-Hippolyte. Outre sa grande rue, le bourg n’a guère que des ruelles ou des impasses aboutissant aux anciennes murailles ou à la place. Cette place est ornée d’une fontaine formée d’une petite vasque, laquelle s’adapte assez mal on fut ancien et tromqué, qui forment le noyau de ce monument jadis surmonté d’une croix que l’on a enlevée au moment de la révolution. Près de la est adossé au chœur de l’église, ce voit l’hôtel de ville, bâtiment modeste qui n’a rien de curieux. Le rez-de-chaussée est affecté aux salles de l’asile, fondée en 1849, comme l’indique l’inscription suivante placée au-dessus du Christ, dans la salle principale :
à ma connaissance
des fondateurs de de l’asile de Saint-Hippolyte.
Monsieur TOURANGIN, préfet ; Monsieur DAMEY , inspecteur ;
Monsieur BOILLON, maire ; Monsieur BRIOT, adjoint-- directeur ;
Monsieur BERGIER, vicaire général ; soeur Marie- Angélique 1849
L’église paroissiale, ancienne collégiale, est, en revanche, digne d’étude et de vénération par son Antiquité et son caractère. Déjà mentionné dans une charte de l’an 1040, l’église de Saint Hippolyte fut agrandie d’abord par le comte Jean de la Roche, lors de la fondation du chapitre de ce lieu, puis par mahaut de Montfaucon, épouse de Richard comte de la roche, et par Henri de versersexel, seigneur de Saint-Hippolyte, comme le confirment les millésimes 1356 et 1370 gravés, le premier au dessus d’une fenêtre du collatéral droit, le second sur la clé de voûte du collatéral gauche. Elle est à tois nefs, communiquant entre elles. Pendant par des arcades reposants sur de robustes piliers carrés.
L’église, dans ses parties les plus anciennes, appartient au style ogival primitif le plus lourd ; on y remarque, dans les nefs latérales et le chœur, aucune ornementation élégante, mais l’aspect général est l’empreinte d’un caractère religieux impose. Si des vitraux archaïques étaient restitués à ses verreries, l’église y gagnerait beaucoup et les défauts qu’on y regrette serait moi sensible. L’axe de la nefs, par rapport à celui du chœur, qui occupe presque la moitié de la longueur totale de l’édifice, dévie notablement du côté du Nord. Le pavé se compose presque entièrement de pierres tombales du XIIIe siècle au XVIIe siècle. Plusieurs dalles recouvrent des sépultures de seigneur de la maison de la roche et de celle de Saint-Maurice- en- montagne. La plupart de ces pierres tombales viennent du cimetière, qui avoisinait autrefois l’église.
En 1685, on a remplacé la tour gothique, que l’incendie ou la guerre avait abîmé, par clocher massif et sans cachet ; de belles stalles ont été placées au chœur de la même époque.
Vers 1820, on a démoli la voûte de la grande nef qui menaçait ruine et la remplacer par une voûte de bois en plein cintre.
Geoffroy de Chargny, premier propriétaire du linceul
On considère souvent que le premier détenteur du linceul de Turin fut Geoffroy I de Charny, chevalier, porte-oriflamme du Roi Jean le Bon, mort en septembre 1356 à la bataille de Poitiers contre les Anglais.
Déjà, l'histoire du linceul s’annonce difficile. Ce chevalier n’a fait mention, dans aucun document connu, qu'il est en possession du linceul ou d'un tissu avec l'image du Christ. Ce ne seront que sa veuve Jeanne de Charny et son fils Geoffroy II de Charny, puis plus tard en 1525 les chanoines de Lirey, qui le confirmeront.
Il n'y a donc aucun document de Geoffroy de Charny lui-même ou un quelconque document contemporain des faits, c'est-à-dire du vivant de Geoffroy de Charny, qui explique comment ce dernier est entré en possession du linceul si bien sûr ce linceul n'a pas été par ses descendants ou lui-même sans qu'il en fasse mention.
Cependant lors d'une première captivité en 1342 à la suite de la bataille de Morlaix contre les Anglais, Geoffroy de Charny fit le vœux de construire une église dédiée à la Sainte Trinité s’il était délivré. Ce qui fut fait peu de temps après. Le roi Philippe de Valois rencontra Geoffroy de Charny et lui concéda les rentes d'un domaine afin de construire cette église avec quelques chanoines à son service. Le 16 Avril 1349 Geoffroy adresse au pape une demande d'indulgence de 100 jours pour les pèlerins qui visiteraient son église. Entre temps, Geoffroy participe à plusieurs batailles et le roi Philippe VI lui offre plusieurs reliques mais dans aucun document contemporain il n'est question de linceul. En janvier 1350 il est prisonnier des Anglais, puis libéré en juin 1351 après rançon
versée par le nouveau roi de France Jean le Bon. C'est alors qu'en Janvier 1354 il demande de nouveau au pape des indulgences plus grandes et un nombre de chanoines plus importants. Il meurt ensuite en 1356 à la bataille de Poitiers. Que s'est-il donc passé entre sa première demande d'indulgence en 1349 et la seconde en 1354 Il ne laisse aucun document expliquant pourquoi il demandait plus d'indulgences et plus de chanoines. Mais toujours pas un mot sur le linceul.
Était-il sa possession Les différentes hypothèses de l'acquisition du linceul par Geoffroy de Charny nous montrent qu'il n'y a pas de documents retrouvés indiquant l’existence du linceul avant 1357.
C'est donc sa veuve, Jeanne de Vergy, qui procédera aux premières ostensions publiques du linceul en 1357 dans la modeste collégiale en bois de Lirey en Champagne.
Les documents certifiants les ostensions du suaire à Lirey
Quels sont les documents qui permettent de l'affirmer Seules deux sources parlent de ces ostensions et surtout de leur arrêt :
- une médaille représentant le linceul avec l'image du Christ de dos et de face, porte les armoiries de Geoffroy de Charny et de sa femme Jeanne de Vergy.
Mais aucune indication de date n'est mentionnée.
- et le mémorandum de l'Évêque Pierre d'Arcis. Mais la copie conservée n'est ni datée ni signée. Pierre d'Arcis l'écrit en 1389 demandant l'arrêt des ostensions du linceul dans l'église de Lirey en évoquant un faux habilement peint dont l'artiste a été démasqué par son prédécesseur de l'époque, Henri de Poitiers vers 1355 dixit Pierre d'Arcis. Cependant il n'y a aucune trace d'un document où Henri de Poitiers se plaint des ostensions du linceul. Au contraire, un document de l'époque 28 Mai 1356 parle de l'approbation de l'Évêque Henri de Poitiers du culte divin dans l'église de Lirey sans toutefois mentionner le linceul. Alors était-il exposé à ce moment-là sous les yeux d'Henri de Poitiers
Dans tous les cas les ostensions reprennent en 1389 à Lirey. Voici donc les premiers documents contemporains qui parlent du linceul, car à cette époque éclate la polémique avec Pierre d'Arcis. Ce sont les chanoines de l'église de Lirey qui s'occupent des ostensions et se voient confier le linceul par Geoffroy II de Charny.
Les bulles successives du pape Clément VII (devenu le neveu par alliance de Jeanne de Vergy qui a épousé Aymon de Genève, l'oncle de Clément VII), dont celle du 28 Juillet 1389, autorise Geoffroy II de Charny à exposer le linceul. Ostensions confirmées par la bulle du 1 juin 1390 concluant l’affaire de Lirey où le Pape accorde des indulgences aux pèlerins de l’église de Lirey qui viennent voir l’image ou représentation du suaire du Seigneur conservée avec respect ou vénération . Dans ces bulles, Pierre d'Arcis est condamné au silence perpétuel mais l'église ne confirme pas que ce linceul est celui du Christ elle en autorise néanmoins les ostensions. Pour l'église l'affaire est close.
Conclusion sur l'histoire documentée de ce tissu
Il n'y a aucun document avant 1389 conservé ou découvert à ce jour qui décrit le linceul, ni ne parle de son propriétaire et ni comment il l'a obtenu ou fabriqué.
En 1418 les chanoines de Lirey confient le linceul à la fille de Geoffroy II de Charny, qui a épousé entre temps Humbert de Villersexel, comte de la Roche et seigneur de St Hippolyte sur Doubs. Elle met à l'abri le linceul dans son château de Montfort à cause des troubles de la guerre de cent ans et des pillards.
Puis le linceul est exposé dans l'église de St Hippolyte sur Doubs pendant plusieurs dizaines d'années.
De 1443 à 1459 les chanoines de Lirey vont tenter par la justice d'obliger Marguerite de Charny à leur rendre le linceul. Mais cette dernière refusera jusqu'à sa mort. Le parlement de Dole en 1443, puis la cour de Besançon en 1447, donnent raison à Marguerite de Charny ou plutôt Marguerite de La Roche. Celle-ci continuera donc d'exposer le linceul et à le faire voyager pour des ostensions à Liège par exemple en 1449.
Mais en 1453, Marguerite de Charny reçoit du Duc de Savoie, Louis Ier, le château de Varambon en échange du linceul. Le linceul est donc désormais la propriété de la Famille de Savoie.
En 1460 Marguerite de Charny meurt.
Puis en 1464, un accord entre Louis Ier de Savoie et les chanoines de Lirey stipule que ces derniers recevront une rente annuelle prélevée sur les revenus du château de Gaillard en compensation de l'abandon du linceul au profit de la famille de Savoie. L'accord spécifie que le linceul a été donné à l'église de Lirey par Geoffroy Ier de Charny puis transmis à Louis Ier de Savoie par Marguerite de Charny.
En 1502, après la mort de Louis Ier de Savoie en 1465, son fils Amédée IX dépose le linceul dans la Sainte Chapelle à Chambéry. Sa femme Yolande, y installe les Pauvres Clarisses qui s'occuperont du linceul. Il sera exposé au gré des déplacements de la famille de Savoie durant plusieurs années.
Le 4 Décembre 1532, un incendie ravage la Sainte Chapelle de Chambéry où est conservé le linceul dans son reliquaire en argent. Le pire est évité de justesse, quelques gouttes d'argent du reliquaire tombent quand même sur le linceul faisant des trous importants. De grandes traces d'eau encore visibles aujourd'hui témoignent que le linceul a été sauvé in extremis.
Deux ans plus tard, le linceul est consolidé par une toile de Hollande et des patchs sont cousus sur les trous par les Clarisses de Chambéry.
En 1578 le linceul est définitivement installé à Turin d'où il fera l'objet de nombreuses ostensions publiques ou privées.
En Mai 1663 une copie peinte du linceul est réalisée puis apposée sur celui-ci afin de sanctifier la copie.
Il connaîtra une longue série d'expositions et de manipulations jusqu'à l'exposition de 1898 où Secondo Pia fera la première photo du linceul.
À partir de cette date, le linceul de Turin sera alors l'un des objets archéologiques les plus étudiés et les plus controversés au monde.
La ville de Saint-Hippolyte à possédé ce trésor insigne pendant 34 ans ; il était placé dans la chapelle dite des buessard sur les murs de laquelle on avait peint à fresque d’un dessin du Saint suaire. Tous les ans, on en faisait l’obtention dans un pré dit le pré du seigneur, sur les bords du Doubs. Avant de consentir à l’enlèvement de la relique, Marguerite de charny voulut prendre l’avis des habitants de Saint-Hippolyte quel fit assembler dans un champ, au revers, d’une montagne voisine. Ce lieu a concerné jusqu’à nos jours le nom de mauconseil, en souvenir du mauvais avis donné à regret, pour permettre l’enlèvement du Saint suaire.
Le couvent des ursulines ne date que du XVIIe siècle mais il est bati avec régularité et dignité. C’est vaste bâtiment formé d’un corps de logis et de deux ailes séparées par une grande cour, qui donne actuellement accès à la caserne de gendarmerie et à L’école primaire. Le couvent fut construit en 1700 comme l’indique l’inscription suivante, gravés sur une belle de Pierre encastré dans la muraille, à l’angle occidentale, du côté de.
Cy-dessous a été posé la première pierre
le 13 mai 1700
bénite par Sr ligier chant.et directeur spiri-
les armes de la ville de Saint-Hippolyte sont d’azur à la croix d’argent contourné de quatre annelets d’or. Ce blason trouvé les y a quelques années. Monsieur A Gaston, le savant bibliothécaire de Besançon doit remplacer les armoiries de fantaisie adoptée parfois de nos jours dans les habitants ; il rappelle d’ailleurs les armoiries de la roche de Saint-Hippolyte : elle consistait en cinq points d’or équipolés à quatre d’azur
Les premiers habitants du pays. Origine de
Saint-Hippolyte.
Tout fait présumé que nos pays habité bien des siècles avant le christianisme. De précieux reste de l’industrie primitive des populations de la contrée, dont l’origine est encore couvert d’un voile impénétrable, ont été découvert de nos jours. En 1842, Monsieur DELAVELLE, enlevant des pierres sur un terrain en friche, à la combe de fleurey, remarqua l’ une d’elles, façonné par la main de l’homme, et la remit à Monsieur FAIVRE, médecin au russey, qui reconnut aussitôt une hache en pierre polie. Porphyre bleu-verdâtre des alpes. Comme l’usage de la pierre polie précéda celui du bronze, si ce n’est pour les couteaux de sacrifice, les pointes de flèches ou les projectiles de guerre, cette hâche ne saurer se rapporter qu’ aux époques antérieurs à l’emploi du métal dans nos contrées, au moins 12 siècle avant l’ère chrétienne.
De semblables découvertes ont été faites en Suisse, dans notre voisinage. plusieurs haches de pierre on été trouver, notamment au valbert et a dampvans, dans des carrières ; l’une d’elle est déposée au musée de Montbéliard . Monsieur quiquerez, Bellerive près délémont, en fouillant mont- terrible, a retrouvé les restes de l'âge de pierre au dessous des vestiges des époques gauloises et romaines dans la couche la plus profonde, dit-il, ont trouvé, au milieu des terres mêlées de charbon et de cendres sur le roc même, des instruments nombreux en pierre des ossements poudreux des morceaux de corne de cerf des fragments de poterie à petes grossières mêlées de graines de quartz des Haches en serpentine,en siénite, des flèches en silex. Au sommet de la montagne qui dominait la rive gauche du dessoubre, à 3 km environ de Saint-Hippolyte existe une grotte appelée baume-murie par les habitants du pays. En fouillant cette grotte Monsieur le comte de Morville a découvert récemment des ossements d'animaux et une arme en granite d'Auvergne. Quelques années auparavant Monsieur le comte Amédée Benetton trouvait une pointe en silex, au-dessus de cette même grotte nul doute que la considération des fouilles n'amène d'autres découvertes plus importantes encore. Cette grotte paraît avoir été dans les temps celtiques un lieu d'habitation des sépultures ou des réunions pour les fêtes ou des sacrifices. Les nombreux vestiges de tumulus et les ossements que l'on a retrouvés sur le plateau supérieur indique la présence d'un antique cimetière.
En face de la baume-murie se trouve la Pierre qui vire. L'abbé Richard indique une éradition locale, d'après laquelle ce monolithe tir son nom du droit donc que jouissait le seigneur de châtillon, lorsqu'il ce rendaient à Saint-Hippolyte de se faire porter par ces vassaux jusqu'à ce rocher. Parvenus en ce lieu, les porteurs reviendraient, c'est-à-dire s'en retournernaient. Les savants voyaient dans la pierre qui vive un monument druidique analogue à ce que Monsieur Labbé narbey a signalé dans le voisinage, notamment à wouaroly
Le président clerc qui en a fait un dessin qui se proposait de publier, se prononçait dans ce sens. Les sceptiques supposant que ce bloque cubique qui ne présentent aucune trace certaine du travail humain, ce serait détaché naturellement du banc de rocher voisin et aurait viré jusqu’au fond du vallon, où il aurait été arrêté par la pente opposée. Qu’il en soit, plusieurs autres pierres réputées druidique sont appelées comme celle-ci, la pierre qui vive l’une d’elle a donné son nom à un Monastére célèbre. La Pierre- qui- vire de fleurey est un parallélépipède rectangulaire d’une longueur de cinq mètre, d’une largeur de trois mètre vingt-cinq et une hauteur de quatre mètre cinquante. Sur la face tournée vers le ciel se trouve une dépression sons doute naturelle.
Mentionnons, pour ne rien omettre, une dernière légende : on assure dans les veillées que la Pierre qui vire est aussi appelée par ce qu’elle ville sur elle-même, à minuit, une fois tous les sent ans. Celui qui à force d’assiduité, deviendrait l’heureux témoin de cette évolution séculaire, découvrirait le trésor enfui en ces lieux est gardé par une vipère, devenue inoffensive en ce seul moment. Le gracieux poète comtois, Louis Mercier, a chanté cette légende en un charmant petit poème d’abord inséré dans les annales franc-comtoises, puis éditer par lapiraud, Paris, 1886.
Apparition de Saint-Hippolyte dans l’histoire
les habitants se regroupant en ce lieu et donnèrent naissance à un village où bourgade, qui exista anciennement au pied de la montagne. Une transition constante a toujours dénoncé ce lieu ancien Saint-Hippolyte.
Cette grotte, situé à trois kilomètres de Saint-Hippolyte est creusé dans la Roche de quatre-vingts de hauteur, elle présente une ouverture cintrée de cinquante mètres d’élévation sur dix-sept de largeur. Sa profondeur, dans la direction droite, depuis l’entrée, et de cinquante-mètre que l’on peut aisément parcourir. À cette profondeur la caverne n’a plus que cept mètres de largeur sur cinq de hauteur ; de la, elle se prolonge dans une direction oblique vers la gauche, mais la lumière du jour n’y pénètre plus. Un silence solennel, n’est interrompu que par le murmure d’un ruisseau d’eau limpide, qui traverse le fonds de l’antre. On arrive au bord de ce ruisseau souterrain, après avoir fait environ cent vingt pas, sur un sol rapidement incliné vers le fond. À ce point, la grotte se rétrécit et n’a plus que quatre mètre de hauteur. Il n’est pas de même de la voûte supérieure. Et les élèves rapidement et, dans la partie la plus étroite, dont nous venons de parler, cette voûte est si élevée qu’on a peine à à la découvrir avec de nombreux flambeaux. Les prétend que cette caverne se prolonge fort de la du ruisseau ce ruisseau vient lui-même du village de chamesol.
Cette grotte l’une des plus curieuses de notre département fut fortifiée au Moyen Âge et devient, un château fort et l’une des plus illustres et les plus anciennes maisons comte de Bourgogne.
Lorsque vers le milieu du Xe siècle, la partie orientale de la Franche-Comté appelée l’elsgaw ou l’ajoye, de la rivière del’oels, ou l’allan qui l’arrose, fut, selon Pierreciot, divisé en deux parties, Saint-Hippolyte était déjà considérable, puisque quelque temps après, il devenait la capitale du comté de la Roche, donné en apanage à fils cadet de la maison de montéliard. En prenant possession de leurs terres, les seigneurs de la Roche fixèrent le résidence dans le nouveau Saint-Hippolyte qu’ils s’empressèrent de fortifiée. Cette ville, qui, à son origine n’était qu’un fortin, fut entourée d’une muraille deux mettres d’épaisseur et d’un large et profond fossé dans toute la partie, qui ne touchait pas l’ une des deux rivières. Elle n’avait que deux entrées, l’une au Nord et l’autre au midi, placées aux deux extrémités de la rue principale est fermée par deux portes en bois. Telles furent les premiers travaux de défense de la ville jean II, le prince le plus âgé et le plus illustre de sa maison et qui passe à juste titre pour le fondateur du Saint-Hippolyte moderne, les augmenta considérablement et le lit de sa capitale et les places les plus fortes de la comtrée.
Voici d’après les pièces d’un procès entre Claudine de rye et les habitants de Saint-Hippolyte, quel était l’état de fortification de la ville aux XVe et XVe siècle . Une muraille de deux mètres d’épaisseur, dont le sommet formel un chemin parmi d’un parapet, pourrait la ville de toute part. Du midi au levant, ou n’était pas baignée par les eaux
Saint-Hippolyte fut donc situé primitivement non loin du château de la Roche. Qu’est que maison se groupèrent d’abord auprès de l’immense caverne, qui offrait aux habitants un asile aurait en cas
d’attaque. Mais bientôt la fertilité et la richesse des salines attirèrent de nombreux étrangers ; alors de nouvelles habitations s’élevèrent des deux côtés du Doubs et donnèrent naissance à deux
visages ; soulce, situé sur la gauche, et Saint-Hippolyte qui continue à s’étendre à descente sur la vive droite. Sur la fin du XIIIe siècle, quelques habitants vinrent se fixer au confluent du
Doubs et dessoubre. Le site était moins agréable ; mais le lit des deux rivières formait une fortification naturelle. Très précieux à une époque où l’invasion et les guerres étaient presque
continuelles. Grâce à cet avantage, les habitations se multiplièrent en cet endroit, et le nouveau Saint-Hippolyte s’accrut au point que l’ancien fut presque abandonné. Que quelques maisons qui
continuèrent à être habitées.
Fleurey possédait, avant 1585, une chapelle dont on voit encore la porte dans le mur latéral de l’église actuelle ; il a été desservi par un prêtre résidant depuis 1724. La paroisse de Fleurey
vénère les reliques de la vraie Croix et de Saint-Laurent son patron ; elle lui on été données, en 1867, par Madame Marie Blanche de serlry, comtesse de morville. Saint-Laurent provient de
l’évêché de Nancy ; la vraie Croix a été détachée par l’évêché d’un superbe reliquaire, donne à la famille de morville par un duc de Lorraine et contenant un morceau insigne de la vraie Croix et
un épine de la sainte couronne. Monsieur le comte amédée beneyton a fait don à l’église de Fleurey d’une fiche pratiquaire, dans lequel sont placés les saintes reliques pour être exposé à la
vénération des fidèles.